La France se réveille du désastre Waterloo et le fauteuil du pouvoir accueille le roi Louis XVIII, son énième vacataire en 29 années de fièvre révolutionnaire.
Décidément, les temps récents n’ont connu de constant que l’inconstance elle-même, le pas des tambours, et par-dessus tout, le plus formidable funambule qu’ait porté la Révolution : Charles-Maurice de Talleyrand Périgord.
Personnage haut en couleurs, prêtre défroqué et figure de proue du Dictionnaire des Girouettes, Talleyrand est homme à controverse !
Royaliste, il rejoint les prétentions du Tiers-Etat et préside l’Assemblée nationale. Trahison !
Ecclésiastique, il obtient la confiscation des biens du clergé par leur nationalisation. Trahison !
Révolutionnaire, il approuve et sert l’empire par sa charge de Ministre des Relations Extérieures. Trahison !
Souffrant d’un pied bot, Talleyrand, le Diable Boiteux est Prince des Ambassadeurs, un Empereur des Diplomates d’hier et d’aujourd’hui.
Et c’est un 18 mars 1816 que cet artiste de la diplomatie aurait pu être poursuivi pour sa loyauté à la définition si singulière. Il n’en a rien été.
Alors le vendredi 18 Mars 2016, sous les dorures du Quai d’Orsay, replongeons-nous deux siècles en arrière. En présence d’invités exceptionnels, et aux côtés d’avocats professionnels de renom les orateurs les plus en verve du Championnat du Monde de Débat Francophone incarneront les nombreux et prestigieux protagonistes de la vie de l’évêque d’Autun, tels que Napoléon Bonaparte, Louis XVI, Germaine de Staël ou encore le Pape Pie VII.
Le 18 mars : entendons de l’affaire de Charles-Maurice de Talleyrand !