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[LE DERNIER MOT · Démosthène]

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[LE DERNIER MOT · Démosthène]

 

“Cet homme, aussi complètement homme qu’il pût jamais se rencontrer, vous l’avez vu, au pied de l’Acropole, dans les plus tragiques émotions des plus grands jours. Du plus haut de la victoire au plus bas de la défaite, au cœur de l’horrible mêlée, pas un moment où vous ne l’ayez trouvé fidèle à votre cause, identifiée avec sa propre vie aux temps où vous portiez le flambeau de la vie humaine.”

Georges Clemenceau, Démosthène [1926]

Les mots du vieux Clemenceau soulignent un aspect essentiel de la figure de Démosthène (384-322) : son combat et sa vie sont inséparables. On verra que ce trait, pour l’orateur grec, se doit d’être partagé par tous les bons citoyens d’Athènes.  

 

Démosthène est celui qui a tenté, par son verbe et son action, d’unifier la cité grecque, non derrière des héros aussi solitaires qu’inaccessibles, comme Achille et Ulysse, mais derrière une Cité et son régime démocratique. Pour édifier un tel mythe, il fallait passer de l’histoire à la légende, c’est-à-dire abolir le temps des hommes pour accomplir l’éternité ici-bas. Quoi de mieux pour ce faire qu’une oraison funèbre ? Quoi de mieux qu’une parole qui vise à rendre vivants les morts et à faire des disparus l’horizon pour ceux qui restent ? 

Voilà une propriété des discours destinés à rendre hommage aux morts : comme les monuments du même nom, ils visent à enseigner les vivants et à conférer l’immortalité à ceux dont la chair s’est dissoute. Le verbe se fait alors créateur et force de vie : tel un Dieu omnipotent, l’orateur réveille les défunts et souffle dans le corps des vifs pour les animer. 

Pour le comprendre, qu’on se reporte à l’un des fameux discours de l’orateur, prononcé en 338/337 avant notre ère, en l’honneur des soldats tombés à la bataille de Chéronée (338). Les cités grecques viennent de perdre une bataille décisive, échec qui marque la fin de leur hégémonie face à une nouvelle puissance, le royaume de Macédoine. À l’image de ce que fut la vie du tribun athénien, ce discours est l’incarnation d’une magnifique débâcle. Par amour de l’éloquence, on aurait même regretté qu’Athènes gagnât la bataille. 

Il faut imaginer notre orateur face à une foule compacte, s’exprimant devant les os rassemblés d’un millier d’hommes. Maîtrisant l’art du discours, il commence par rechercher la bienveillance de l’auditoire en avouant son impuissance devant la tâche qu’il doit accomplir :

“j’ai tout de suite cherché le moyen de leur obtenir l’éloge convenable, mais, en examinant, en cherchant comment parler dignement des morts, j’ai découvert que c’était une chose impossible. Car ces hommes qui ont méprisé le désir de vivre ancré dans la nature de tout un chacun, qui ont préféré mourir dignement plutôt que de vivre en assistant à l’infortune de la Grèce, comment se peut-il que la vertu qu’ils ont léguée en exemple ne dépasse tout discours.”

L’essentiel est posé. Par son humilité, l’orateur se rehausse. Dans le même temps, il donne le ton de ce qui va suivre : à travers ces funérailles démocratiques où compte davantage le corps abstrait des citoyens morts pour la patrie que le mérite individuel, on comprend qu’il n’est qu’une belle mort : celle qui consiste à mourir pour sa cité plutôt que dans son lit. Telle est la vertu de l’Athénien qu’il peindra dans tout son propos.

Démosthène décrit encore plus loin cette belle mort : 

“C’est dans cette crainte justifiée, mus par la honte des reproches qui s’ensuivraient, que ces hommes ont affronté vaillamment la menace des ennemis qui s’avançaient et ont préféré une belle mort plutôt qu’une vie indigne.”

Seule la cité est apte à offrir la vie éternelle. Ici, pas de dieux ou de héros individués, mais une bravoure collective. Dans l’Athènes démocratique, le citoyen n’appartient pas à sa famille mais à sa patrie envers laquelle, en mourant, il rembourse la dette contractée à sa naissance. Dès lors, Démosthène peut affirmer : 

“Il est douloureux pour des enfants de devenir orphelins de leur père, mais il est beau de recevoir l’héritage de la gloire paternelle. »

C’est pour cette raison que les tombeaux des soldats athéniens étaient communs, et non individuels. En quelques paroles, Démosthène nous fait comprendre que ce n’est pas tant le sacrifice des soldats dont il fait l’éloge, mais le modèle de cité pour lequel ils sont morts. Quant à la légitime émotion provoquée par le deuil, voici ce que l’orateur en dit : 

« La cause de ce chagrin, nous découvrirons que c’est la divinité, à laquelle nous, qui ne sommes que des créatures humaines, nous sommes forcés de céder, mais celle de cet héritage précieux et illustre, c’est le libre choix des hommes qui ont consenti à mourir noblement. »

Face aux puissances célestes, l’homme peut tout de même choisir sa mort et la vouloir glorieuse. Mourir pour la patrie n’est plus une aliénation mais, au contraire, la manifestation de celui qui choisit son destin. Plus loin, après avoir détaillé les exemples historiques attestant la grandeur d’Athènes et la vaillance de ses soldats, l’orateur cherche à nouveau l’adhésion de l’auditoire : 

“Sans doute est-il malaisé d’alléger par la parole les malheurs présents. Il faut pourtant essayer de diriger son âme aussi vers les mots d’apaisement, en se disant qu’après avoir engendré des hommes de cette trempe, et quand on est né soi-même d’autres hommes de cette qualité, il est beau d’offrir le spectacle de qui supporte les malheurs plus dignement que les autres et qui, dans toute sorte d’infortune, ne déchoit pas.  Voilà l’attitude qui serait pour eux la plus harmonieuse et la plus honorable, voilà qui apporterait à toute la cité et aux vivants la meilleure réputation.” 

La louange est passée ; il faut désormais édifier le public. En repartant chez lui, chacun doit comprendre que la mort qui vient d’être commémorée est le seul horizon désirable à la portée de l’humain. Plus que de dresser les mérites de quelques troupes, Démosthène propose un code moral. Comme le dit la devise d’un pays européen : “Je maintiendrai”. Il faut rester debout face à ceux qui désormais reposent dans les interstices de la terre. 

Concluant son discours, Démosthène montre à quel point son verbe a fini de vaincre la mort. Car la vie continue et que les armes demandent à trouver de nouvelles mains pour les empoigner, il lance à son auditoire :  

“Quant à vous, après vous être lamentés, après voir accompli comme il faut les rites convenables, retirez-vous.”

Tout ce qui devait être accompli l’a été. Désormais, que les morts guident les vivants qui se destinent au tombeau pour l’amour de la Cité qui les a vu naître. 

 

 

Une série signée Samy FELLAH 
Secrétaire Général de la Fédération Francophone de Débat 
Doctorant en Histoire du Droit

[LE DERNIER MOT · L’art de l’éloge funèbre]

[LE DERNIER MOT · L’art de l’éloge funèbre] 2000 847 Fédération francophone de débat

[LE DERNIER MOT · L'art de l'éloge funèbre]


“Les morts cachés sont bien dans cette terre ; 
Qui les réchauffe et sèche leur mystère.
Midi là-haut, Midi sans mouvement
En soi se pense et convient à soi-même… 
Tête complète et parfait diadème, 
Je suis en toi le secret changement.


Paul Valéry, Le cimetière marin (1920)

   La mort n’est plus ce qu’elle était. Dans des temps qui nous semblent reculés, elle faisait pourtant partie intégrante de la vie. Loin de se limiter à une terre inconnue, elle était un rituel : elle avait ses rythmes, ses chants, ses habits. On veillait le défunt chez soi ; le cimetière gisait au cœur de la ville et non à sa périphérie ; on écrivait son courrier à l’encre noire ou violette. Bref, on apprivoisait ce moment aussi redouté que certain, pour se l’approprier, pour survivre.

Aujourd’hui, la mort n’est même plus un tabou. Elle a disparu, remplacée par l’agonie et le cortège des légitimes craintes qui l’entourent. Plus qu’honteuse, elle devient absurde, inadéquate, intempestive : comment se fait-il que la science n’ait toujours pas réglé ce problème technique ? Alors le contemporain se trouve plus seul que jamais face à ce mystère qui se révèle trop tard pour lui. Il se contentera de répondre gêné aux SMS tout aussi embarrassés qu’on lui enverra, personne n’osant lui dire que le chagrin est légitime, mais qu’il alimente un puits sans fond. Les plus hardis lui conseilleront d’aller voir quelqu’un, car tu sais Florent, le deuil c’est une étape dans la vie, il faut que tu sois résilient.

De l’autre côté de l’époque, celles et ceux qui ont eu l’occasion de vivre des deuils très ritualisés ont saisi à quel point les funérailles étaient un instant de vie, et, parfois, de joie : on pleure d’abord (certaines tantes embrassant alors la carrière presqu’officielle de “pleureuse”), on se restaure, on cause. On parle du mort puis on prend des nouvelles des vivants. Au fond, les existences reprennent le cours qu’un accident pourtant prévisible a perturbé. Et les jours qui suivent en sont différents, parce qu’on a accompli les gestes qu’il fallait, et, surtout, parce qu’on a parlé, exorcisant ainsi le malheur qui prétendait tenir demeure en nous.

Si, à nos yeux contemporains, la mort est le lieu du silence et de l’absence, qu’y peut l’orateur ? Rien si l’on ne comprend pas que sa parole est avant tout force de vie. Une certaine sagesse estime que la mort ne commence qu’avec l’oubli. Dès lors, parler d’un mort, évoquer sa vie, les souvenirs que l’on garde de sa fréquentation terrestre, constituent autant de moyens de lutter contre l’amnésie et de continuer à faire vivre en nous la personne disparue, c’est-à-dire de la rendre immortelle et, partant, de tuer la mort.


   La rhétorique fut l’un des supports privilégiés de cette entreprise démiurgique. Un sous-genre y est dédié : l’oraison funèbre. Il s’agit de l’un des types de discours qu’Aristote appelle “démonstratif”. Relevant de l’éloge, il revêt aussi une dimension sacrée. N’oublions pas qu’orare signifie “prier” en latin. L’orateur est toujours un peu le ministre d’un culte (quand ce dernier n’est pas voué à lui-même). Dès lors, ce type de discours tend vers un équilibre entre la louange et le sermon. Il s’agit certes de décrire les origines, le parcours et les vertus d’un individu ou d’un groupe, mais aussi d’en faire un modèle d’édification pour le public. Une vivante leçon. Cette tension est particulièrement perceptible en contexte chrétien, à l’image de cette France du XVIIe siècle qui nous a laissé les éloquents discours de Bossuet.

Le genre est cependant tombé en désuétude à partir du XIXe siècle. Comme la mort, il s’est absenté de nos vies. Tâchons donc d’y revenir le temps de quelques articles, non seulement pour recouvrer un riche patrimoine de l’art oratoire, mais aussi pour retrouver le sens de la parole que l’on adresse pour signifier la résistance des forces de la vie contre celles de la mort. Parcourons ces chemins éclairés par le verbe qui abolit le temps et l’espace et, peut-être que sur la route, nous y trouverons des ressources pour nous préparer à affronter l’ultime épreuve dont nul ne sait ni le jour, ni l’heure.

Une série signée Samy FELLAH 
Secrétaire Général de la Fédération Francophone de Débat 
Doctorant en Histoire du Droit

Programme 2024-2025

Programme 2024-2025 1250 685 Fédération francophone de débat

Débutants ou confirmés, la Fédération Francophone de Débat vous propose des formations à l’oral à partir de samedi prochain ! Jeux d’impro, mini-débats et exercices oratoires seront au rendez-vous. Cette formation est accessible à tous les niveaux, et a pour but de vous faire travailler les bases de l’art oratoire et du débat, à travers des ateliers à thèmes, d’exercices, et de débat de type parlementaire, mais également de vous préparer en vue de devenir formateur à votre tour, et être capable d’animer des ateliers par vous mêmes.

CALENDRIER DES FORMATIONS 2024-2025

Samedi 19 octobre 2023

Les fondamentaux de l’Art Oratoire
Le travail de la voix, de la gestuelle (Trac, peur, stress : comment les dépasser ?)
La mise en oeuvre de techniques de rhétoriques, le débat, l’improvisation et la négociation

 

La Fédération propose des formations citoyennes gratuites et ouvertes à tous. Tous les âges, tous les niveaux, toutes les curiosités.  

Les journées de formations commencent à 10h et se terminent à 18h. Les participants sont libres d’aller et venir dans les ateliers. 

Périclès 2024

Périclès 2024 800 800 Fédération francophone de débat

La cinquième édition du concours d'éloquence Périclès est lancée !

« Notre Constitution est appelée démocratie parce que le pouvoir est entre les mains non d’une minorité, mais du peuple tout entier. »

Le concours d’éloquence Périclès est un événement prestigieux de la Fédération Francophone de Débat qui célèbre l’art de la parole et de la créativité. Inspiré par le grand orateur et homme d’État de la Grèce antique, Périclès, ce concours veut mettre en exergue la puissance du discours dans la société contemporaine à travers chacune de ses voix, les vôtres !

[Informations utiles]


Samedi 23 novembre 2024, 10h00 à 18h00, à Paris (Lieu précisé dans les convocations) 
1ère phase, sélection des 12 meilleurs orateurs, discours de 3 minutes AVEC notes, sujets donnés une semaine avant.

Samedi 30 novembre 2024, 16h00 à 18h00, à Paris (Lieu précisé dans les convocations
2e phase, sélection des 6 meilleurs orateurs, discours de 5 minutes SANS notes, sujets donnés une semaine avant.

Décembre 2024  
Finale, sélection du grand vainqueur, 7 minutes SANS notes, sujets donnés 7 jours avant.

[Règlement]

[Toussaint Louverture, l’Outrenoir]

[Toussaint Louverture, l’Outrenoir] 750 676 Fédération francophone de débat

[Toussaint Louverture, l’Outrenoir]


« Qui ne hait que l’impie et les persécuteurs, 
Et soutient de son bras les bras libérateurs.
Levant les mains vers lui pendant la sainte lutte,
Je suis de la couleur de ceux qu’on persécute !

Sans aimer, sans haïr les drapeaux différents,
Partout où l’homme souffre, il me voit dans ses rangs.
Plus une race humaine est vaincue et flétrie,
Plus elle m’est sacrée et devient ma patrie. »


Toussaint Louverture [1850], acte II, scène 4

C’est par cette tirade que, dans sa pièce dramatique, Alphonse de Lamartine peint les combats du « spartacus noir ». Le poète-député qui s’apprête alors à voter la seconde abolition de l’esclavage, en même temps qu’il vit l’histoire, fixe la légende.

Dans une Révolution qui, jusqu’au gouvernement révolutionnaire, a souvent silencié la question coloniale, c’est du côté d’ #Haïti que sourd la revendication d’une égale dignité humaine. La révolte qui naît dans ce pays de Saint-Domingue aux cinq cent mille esclaves se dote d’un chef, Toussaint Louverture.

 
Libérateur d’esclaves ? Politicien cynique et avide de pouvoir ? C’est en raison de l’ambivalence du personnage que se tiendra son procès posthume, celui qu’on lui refusa et qui sera présenté par la FFD – Fédération Francophone de Débat, le 5 octobre prochain, dans le cadre des Rencontres internationales d’éloquence et de débat francophone. Cette instance exceptionnelle sera l’occasion de proposer au public l’examen d’un cas qui ne cesse de faire alterner l’ombre et la lumière.

La lumière ? Celle qui éclaira le monde d’un jour nouveau, portée par un affranchi né dans les fers. L’ombre ? Celle d’un homme qui tarda à soutenir les révoltes d’esclaves, en posséda même, attendant pour se rebeller de se voir refuser l’égalité des droits entre Blancs et hommes libres de couleur.


La lumière ? Ce chef qui unifia l’armée de Saint-Domingue pour arracher l’indépendance d’Haïti qu’il ne verra que depuis sa tombe. L’ombre ? Cet habile manœuvrier qui noua et dénoua les alliances pour parvenir à ses fins, laissa dans leur condition miséreuse les anciens esclaves et promulgua une constitution faite pour lui octroyer tous les pouvoirs.

La lumière ? Cet homme qui combattit vaillamment l’armée française de Bonaparte voulant rétablir l’esclavage. L’ombre ? Cet homme qui capitula, fut déporté et mourut seul dans sa cellule, humilié par ses geôliers et sans jamais avoir pu se défendre.


Il s’agit maintenant de retrouver l’homme dans ce clair-obscur, cet homme peut-être aussi grand que son ombre, celui qui accomplit ce qu’Aimé Césaire qualifia de « piteuse merveille […] lancer un mouvement révolutionnaire à contresens de l’histoire. »

 

 

Procès de Toussaint Louverture

samedi 5 octobre 2024 à 15h30
Sorbonne – Amphithéâtre Oury
1, rue Victor Cousin, Paris 5e

Inscription : https://www.helloasso.com/associations/federation-francophone-de-debat/evenements/proces-de-toussaint-louverture

[Mémoire et Poésie : Lord Byron]

[Mémoire et Poésie : Lord Byron] 1080 1080 Fédération francophone de débat

« Allez donc ! ennemis de son nom ! foule vaine !
Autour de son génie épuisez votre haleine !
Recommencez toujours ! ni trêve, ni remord.
Allez, recommencez, veillez, et sans relâche
Roulez votre rocher, refaites votre tâche,
Envieux ! — Lui poëte, il chante, il rêve, il dort. »

Victor Hugo, Les Feuilles d’automne, « Dédain », dédié à Lord Byron, 1831

Lord Byron, pèlerin de la liberté

En ce 19 avril 2024, nous commémorons le bicentenaire de la mort de Lord Byron. Son nom évoque encore la figure assez convenue du héros romantique, tourmenté par une nostalgie sans objet et admirateur d’un Orient fantasmé. Mais qui se souvient que Byron souhaitait à l’origine devenir un grand orateur ?


Adolescent, le jeune aristocrate se rend pendant ses vacances à la Chambre des Communes afin d’assister aux débats. Sa noble ascendance lui permet de rejoindre quelques années plus tard la Chambre des Lords. Il y fait montre à plusieurs reprises de ses idées libérales, autant dire scandaleuses pour l’époque.


C’est ainsi qu’en 1812, il s’oppose à un projet de loi prévoyant de condamner à la peine de mort les luddites, ces ouvriers détruisant les machines car ils y voyaient la cause de leur misère future. À la tribune, Byron défend tous les opprimés, qu’il s’agisse de ces briseurs de machines ou encore des catholiques irlandais, sévèrement réprimés par la Couronne pour leur foi.


Reprenant la route de l’Orient, il part pour la Grèce qui avait nourri son œuvre et qui va maintenant nourrir sa légende. Solidaire du peuple hellène alors dominé par l’empire ottoman, il investit toute sa force et sa fortune dans le combat pour l’indépendance nationale. Il ne verra toutefois pas les fruits de son engagement ; malade, il meurt à Missolonghi le 19 avril 1824, à l’âge de 36 ans.


De nos jours, une stèle en son honneur s’élève au Jardin des Héros qui rend hommage à tous ceux ayant permis la libération du peuple grec.

 

Samy FELLAH
Secrétaire général de la FFD

CICÉRON 2024

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Vous êtes passionnés de rhétorique, d’art oratoire et de débats ? Vous avez un don pour convaincre, pour charmer les foules et défendre vos idées avec éloquence ?
Le moment est venu de vous mettre à l’épreuve et de participer à l’édition 2024 du Prix Cicéron, le concours d’éloquence des lycéens et lycéennes !

Les sélections auront lieu le samedi 4 mai, à l’ENS Paris (45, rue d’Ulm, Paris 5e). Les candidats devront traiter un sujet d’éloquence (au choix entre 5 sujets proposés à l’avance) sans notes entre 2 min 30 à 3 minutes (grand maximum), chronomètre autorisé.

Les 5 sujets proposés (traiter un seul sujet de votre choix, à l’affirmative ou à la négative) :

1) La justice est l’instrument des faibles pour asservir les plus forts.

2) La vie dévorera vos rêves si vos rêves ne dévorent pas votre vie.

3) Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres.

4) Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras.

5) Les relations d’aujourd’hui feront de vous les hommes/femmes de demain.

 

Pour les 6 à 12 candidats sélectionnés au premier tour, un deuxième tour aura lieu la même journée (l’après-midi) avec un nouveau sujet et une préparation d’une ou deux heures. Ils devront traiter ce sujet pendant 2min30 à 3min30.

Les deux candidats sélectionnés à l’issue de ce second tour participeront à la finale du Prix Cicéron, en ouverture de la finale de la Coupe de France des Lycées, au mois de mai ou juin.

Les inscriptions au Prix Cicéron seront closes le 2 mai à 23h59.


Participer au Prix d’éloquence lycéen Cicéron

Unchain The Law

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La Fédération Francophone de Débat s’associe avec le Cabinet d’avocats ORWL pour l’édition 2024 du concours d’éloquence Unchain The Law.

Le concours s’adresse à tous les étudiants désireux de s’aventurer dans les domaines des technologies, des cryptoactifs et de la blockchain.

Le concours se déroule en trois tours. Le premier tour est à distance et exige la transmission d’une #vidéo de 3 minutes sur l’un des trois sujets imposées avant le dimanche 11 février à minuit : 

  • Un spectre hante le monde moderne, le spectre de la crypto-anarchie. 
  • Levez-vous, vous n’avez rien à perdre si ce n’est vos barbelés!
  • Les méthodes cryptologiques vont fondamentalement modifier la nature des sociétés et l’ingérence du gouvernement dans les transactions économiques.

 

Si vous souhaitez participer à l’édition 2024 du concours Unchain the Law sur le thème Blockchain publiques et anonymat, rendez-vous sur cette page.

Le concours est ouvert à l’ensemble des étudiants :

  • en master 2 en droit ;
  • en École de commerce ou en IEP ;
  • admis ou en cours de scolarité dans un CRFPA ;
  • dans une formation équivalente à l’étranger.

 

Est-il nécessaire d’être expert en crypto ?
Non. Le concours n’a pas pour objet de sélectionner des experts sur les cryptoactifs ou la blockchain, mais des personnalités curieuses, rigoureuses, créatives et disposant d’une solide culture juridique.
Ainsi, n’hésitez pas participer même si vos connaissances des NFTs sont embryonnaires.

Pour participer, il convient de remplir ce formulaire et transmettre un discours de trois minutes en vidéo sur l’un des sujets imposés. 

  • Un spectre hante le monde moderne, le spectre de la crypto-anarchie. 
  • Levez-vous, vous n’avez rien à perdre si ce n’est vos barbelés!
  • Les méthodes cryptologiques vont fondamentalement modifier la nature des sociétés et l’ingérence du gouvernement dans les transactions économiques.

 

Après la première sélection,  le sujet du second tour, puis de la finale est transmis une semaine avant.

  • Le 25 janvier : ouverture des inscriptions
  • Le 11 février : dernier délai pour transmettre son discours en vidéo
  • Le 24 février : second tour à l’ENS Paris
  • La date de la finale est à venir.

Si vous souhaitez participer à l’édition 2024 du concours Unchain the Law sur le thème Blockchain publiques et anonymat, rendez-vous sur cette page.

Le gagnant se verra remettre :

  • un prix de 3 000 euros en cryptomonnaies ou en euros ;
  • une offre de stage rémunéré de 6 mois au sein du cabinet ORWL ;
  • des lots offerts par les partenaires du concours.

Concours d’éloquence pour la Journée internationale des migrants

Concours d’éloquence pour la Journée internationale des migrants 2400 1350 Fédération francophone de débat

[Journée internationale des migrants · Concours d'éloquence]

 

La Journée internationale des migrants, proclamée par l’Organisation des Nations Unies ONU le 4 décembre 2000 et commémorant l’adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille du 18 décembre 1990.

 

Lundi 18 décembre 2023, la Fédération Francophone de Débat a le plaisir de vous inviter à un concours d’éloquence au sein de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH).

En partenariat avec la Conférence Olivaint, la Voix des étudiants étrangers et la #CNCDh, ce concours d’éloquence donnera la parole aux premiers concernés. Après un mois de formation des candidats et des candidates se sont formés à l’éloquence au cours des ateliers organisés par la FFD – Fédération Francophone de Débat et la Conférence Olivaint. Désormais, ils auront la parole pour s’exprimer sur des thèmes liés au destin, au changement et à la fraternité !


Date : 18 décembre 2023
Heure : de 17h30 à 18h30
Lieu : CNCDH (20, av. de Ségur, 75007)

Formation & Banquet citoyen

Formation & Banquet citoyen 1200 628 Fédération francophone de débat

FORMATION & BANQUET CITOYEN

Nous sommes heureux de vous proposer une dernière formation à l’art oratoire pour clôturer l’année 2023.
 
Une formation inédite avec Tom ROBERTS & Théophile DARDAINE clôturera le programme de l’année 2023, le samedi 16 décembre à Paris. Nous vous accueillerons tous, tous les niveaux, tous les âges, à l’ENS Paris (45, rue d’Ulm, 75005).


A partir de 17h30, se déroulera la demi-finale du Concours d’éloquence Périclès avec Rémi SALORT. Les douze demi-finalistes disputeront leur place pour la finale.

Enfin, vous êtes tous invités au banquet citoyen de la FFD, dès 19h30.

POUR LA DEMI-FINALE PÉRICLÈS INSCRIPTION GRATUITE MAIS OBLIGATOIRE

POUR LE BANQUET INSCRIPTION OBLIGATOIRE

Les fondamentaux de l’Art Oratoire
Le travail de la voix, de la gestuelle (Trac, peur, stress : comment les dépasser ?)
La mise en oeuvre de techniques de rhétoriques, le débat, l’improvisation et la négociation

 

La Fédération propose des formations citoyennes gratuites et ouvertes à tous. Tous les âges, tous les niveaux, toutes les curiosités.  

Les journées de formations commencent à 10h et se terminent à 18h. Les participants sont libres d’aller et venir dans les ateliers. 

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