éloquence

[LE DERNIER MOT · Démosthène]

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[LE DERNIER MOT · Démosthène]

 

“Cet homme, aussi complètement homme qu’il pût jamais se rencontrer, vous l’avez vu, au pied de l’Acropole, dans les plus tragiques émotions des plus grands jours. Du plus haut de la victoire au plus bas de la défaite, au cœur de l’horrible mêlée, pas un moment où vous ne l’ayez trouvé fidèle à votre cause, identifiée avec sa propre vie aux temps où vous portiez le flambeau de la vie humaine.”

Georges Clemenceau, Démosthène [1926]

Les mots du vieux Clemenceau soulignent un aspect essentiel de la figure de Démosthène (384-322) : son combat et sa vie sont inséparables. On verra que ce trait, pour l’orateur grec, se doit d’être partagé par tous les bons citoyens d’Athènes.  

 

Démosthène est celui qui a tenté, par son verbe et son action, d’unifier la cité grecque, non derrière des héros aussi solitaires qu’inaccessibles, comme Achille et Ulysse, mais derrière une Cité et son régime démocratique. Pour édifier un tel mythe, il fallait passer de l’histoire à la légende, c’est-à-dire abolir le temps des hommes pour accomplir l’éternité ici-bas. Quoi de mieux pour ce faire qu’une oraison funèbre ? Quoi de mieux qu’une parole qui vise à rendre vivants les morts et à faire des disparus l’horizon pour ceux qui restent ? 

Voilà une propriété des discours destinés à rendre hommage aux morts : comme les monuments du même nom, ils visent à enseigner les vivants et à conférer l’immortalité à ceux dont la chair s’est dissoute. Le verbe se fait alors créateur et force de vie : tel un Dieu omnipotent, l’orateur réveille les défunts et souffle dans le corps des vifs pour les animer. 

Pour le comprendre, qu’on se reporte à l’un des fameux discours de l’orateur, prononcé en 338/337 avant notre ère, en l’honneur des soldats tombés à la bataille de Chéronée (338). Les cités grecques viennent de perdre une bataille décisive, échec qui marque la fin de leur hégémonie face à une nouvelle puissance, le royaume de Macédoine. À l’image de ce que fut la vie du tribun athénien, ce discours est l’incarnation d’une magnifique débâcle. Par amour de l’éloquence, on aurait même regretté qu’Athènes gagnât la bataille. 

Il faut imaginer notre orateur face à une foule compacte, s’exprimant devant les os rassemblés d’un millier d’hommes. Maîtrisant l’art du discours, il commence par rechercher la bienveillance de l’auditoire en avouant son impuissance devant la tâche qu’il doit accomplir :

“j’ai tout de suite cherché le moyen de leur obtenir l’éloge convenable, mais, en examinant, en cherchant comment parler dignement des morts, j’ai découvert que c’était une chose impossible. Car ces hommes qui ont méprisé le désir de vivre ancré dans la nature de tout un chacun, qui ont préféré mourir dignement plutôt que de vivre en assistant à l’infortune de la Grèce, comment se peut-il que la vertu qu’ils ont léguée en exemple ne dépasse tout discours.”

L’essentiel est posé. Par son humilité, l’orateur se rehausse. Dans le même temps, il donne le ton de ce qui va suivre : à travers ces funérailles démocratiques où compte davantage le corps abstrait des citoyens morts pour la patrie que le mérite individuel, on comprend qu’il n’est qu’une belle mort : celle qui consiste à mourir pour sa cité plutôt que dans son lit. Telle est la vertu de l’Athénien qu’il peindra dans tout son propos.

Démosthène décrit encore plus loin cette belle mort : 

“C’est dans cette crainte justifiée, mus par la honte des reproches qui s’ensuivraient, que ces hommes ont affronté vaillamment la menace des ennemis qui s’avançaient et ont préféré une belle mort plutôt qu’une vie indigne.”

Seule la cité est apte à offrir la vie éternelle. Ici, pas de dieux ou de héros individués, mais une bravoure collective. Dans l’Athènes démocratique, le citoyen n’appartient pas à sa famille mais à sa patrie envers laquelle, en mourant, il rembourse la dette contractée à sa naissance. Dès lors, Démosthène peut affirmer : 

“Il est douloureux pour des enfants de devenir orphelins de leur père, mais il est beau de recevoir l’héritage de la gloire paternelle. »

C’est pour cette raison que les tombeaux des soldats athéniens étaient communs, et non individuels. En quelques paroles, Démosthène nous fait comprendre que ce n’est pas tant le sacrifice des soldats dont il fait l’éloge, mais le modèle de cité pour lequel ils sont morts. Quant à la légitime émotion provoquée par le deuil, voici ce que l’orateur en dit : 

« La cause de ce chagrin, nous découvrirons que c’est la divinité, à laquelle nous, qui ne sommes que des créatures humaines, nous sommes forcés de céder, mais celle de cet héritage précieux et illustre, c’est le libre choix des hommes qui ont consenti à mourir noblement. »

Face aux puissances célestes, l’homme peut tout de même choisir sa mort et la vouloir glorieuse. Mourir pour la patrie n’est plus une aliénation mais, au contraire, la manifestation de celui qui choisit son destin. Plus loin, après avoir détaillé les exemples historiques attestant la grandeur d’Athènes et la vaillance de ses soldats, l’orateur cherche à nouveau l’adhésion de l’auditoire : 

“Sans doute est-il malaisé d’alléger par la parole les malheurs présents. Il faut pourtant essayer de diriger son âme aussi vers les mots d’apaisement, en se disant qu’après avoir engendré des hommes de cette trempe, et quand on est né soi-même d’autres hommes de cette qualité, il est beau d’offrir le spectacle de qui supporte les malheurs plus dignement que les autres et qui, dans toute sorte d’infortune, ne déchoit pas.  Voilà l’attitude qui serait pour eux la plus harmonieuse et la plus honorable, voilà qui apporterait à toute la cité et aux vivants la meilleure réputation.” 

La louange est passée ; il faut désormais édifier le public. En repartant chez lui, chacun doit comprendre que la mort qui vient d’être commémorée est le seul horizon désirable à la portée de l’humain. Plus que de dresser les mérites de quelques troupes, Démosthène propose un code moral. Comme le dit la devise d’un pays européen : “Je maintiendrai”. Il faut rester debout face à ceux qui désormais reposent dans les interstices de la terre. 

Concluant son discours, Démosthène montre à quel point son verbe a fini de vaincre la mort. Car la vie continue et que les armes demandent à trouver de nouvelles mains pour les empoigner, il lance à son auditoire :  

“Quant à vous, après vous être lamentés, après voir accompli comme il faut les rites convenables, retirez-vous.”

Tout ce qui devait être accompli l’a été. Désormais, que les morts guident les vivants qui se destinent au tombeau pour l’amour de la Cité qui les a vu naître. 

 

 

Une série signée Samy FELLAH 
Secrétaire Général de la Fédération Francophone de Débat 
Doctorant en Histoire du Droit

[LE DERNIER MOT · L’art de l’éloge funèbre]

[LE DERNIER MOT · L’art de l’éloge funèbre] 2000 847 Fédération francophone de débat

[LE DERNIER MOT · L'art de l'éloge funèbre]


“Les morts cachés sont bien dans cette terre ; 
Qui les réchauffe et sèche leur mystère.
Midi là-haut, Midi sans mouvement
En soi se pense et convient à soi-même… 
Tête complète et parfait diadème, 
Je suis en toi le secret changement.


Paul Valéry, Le cimetière marin (1920)

   La mort n’est plus ce qu’elle était. Dans des temps qui nous semblent reculés, elle faisait pourtant partie intégrante de la vie. Loin de se limiter à une terre inconnue, elle était un rituel : elle avait ses rythmes, ses chants, ses habits. On veillait le défunt chez soi ; le cimetière gisait au cœur de la ville et non à sa périphérie ; on écrivait son courrier à l’encre noire ou violette. Bref, on apprivoisait ce moment aussi redouté que certain, pour se l’approprier, pour survivre.

Aujourd’hui, la mort n’est même plus un tabou. Elle a disparu, remplacée par l’agonie et le cortège des légitimes craintes qui l’entourent. Plus qu’honteuse, elle devient absurde, inadéquate, intempestive : comment se fait-il que la science n’ait toujours pas réglé ce problème technique ? Alors le contemporain se trouve plus seul que jamais face à ce mystère qui se révèle trop tard pour lui. Il se contentera de répondre gêné aux SMS tout aussi embarrassés qu’on lui enverra, personne n’osant lui dire que le chagrin est légitime, mais qu’il alimente un puits sans fond. Les plus hardis lui conseilleront d’aller voir quelqu’un, car tu sais Florent, le deuil c’est une étape dans la vie, il faut que tu sois résilient.

De l’autre côté de l’époque, celles et ceux qui ont eu l’occasion de vivre des deuils très ritualisés ont saisi à quel point les funérailles étaient un instant de vie, et, parfois, de joie : on pleure d’abord (certaines tantes embrassant alors la carrière presqu’officielle de “pleureuse”), on se restaure, on cause. On parle du mort puis on prend des nouvelles des vivants. Au fond, les existences reprennent le cours qu’un accident pourtant prévisible a perturbé. Et les jours qui suivent en sont différents, parce qu’on a accompli les gestes qu’il fallait, et, surtout, parce qu’on a parlé, exorcisant ainsi le malheur qui prétendait tenir demeure en nous.

Si, à nos yeux contemporains, la mort est le lieu du silence et de l’absence, qu’y peut l’orateur ? Rien si l’on ne comprend pas que sa parole est avant tout force de vie. Une certaine sagesse estime que la mort ne commence qu’avec l’oubli. Dès lors, parler d’un mort, évoquer sa vie, les souvenirs que l’on garde de sa fréquentation terrestre, constituent autant de moyens de lutter contre l’amnésie et de continuer à faire vivre en nous la personne disparue, c’est-à-dire de la rendre immortelle et, partant, de tuer la mort.


   La rhétorique fut l’un des supports privilégiés de cette entreprise démiurgique. Un sous-genre y est dédié : l’oraison funèbre. Il s’agit de l’un des types de discours qu’Aristote appelle “démonstratif”. Relevant de l’éloge, il revêt aussi une dimension sacrée. N’oublions pas qu’orare signifie “prier” en latin. L’orateur est toujours un peu le ministre d’un culte (quand ce dernier n’est pas voué à lui-même). Dès lors, ce type de discours tend vers un équilibre entre la louange et le sermon. Il s’agit certes de décrire les origines, le parcours et les vertus d’un individu ou d’un groupe, mais aussi d’en faire un modèle d’édification pour le public. Une vivante leçon. Cette tension est particulièrement perceptible en contexte chrétien, à l’image de cette France du XVIIe siècle qui nous a laissé les éloquents discours de Bossuet.

Le genre est cependant tombé en désuétude à partir du XIXe siècle. Comme la mort, il s’est absenté de nos vies. Tâchons donc d’y revenir le temps de quelques articles, non seulement pour recouvrer un riche patrimoine de l’art oratoire, mais aussi pour retrouver le sens de la parole que l’on adresse pour signifier la résistance des forces de la vie contre celles de la mort. Parcourons ces chemins éclairés par le verbe qui abolit le temps et l’espace et, peut-être que sur la route, nous y trouverons des ressources pour nous préparer à affronter l’ultime épreuve dont nul ne sait ni le jour, ni l’heure.

Une série signée Samy FELLAH 
Secrétaire Général de la Fédération Francophone de Débat 
Doctorant en Histoire du Droit

[Toussaint Louverture, l’Outrenoir]

[Toussaint Louverture, l’Outrenoir] 750 676 Fédération francophone de débat

[Toussaint Louverture, l’Outrenoir]


« Qui ne hait que l’impie et les persécuteurs, 
Et soutient de son bras les bras libérateurs.
Levant les mains vers lui pendant la sainte lutte,
Je suis de la couleur de ceux qu’on persécute !

Sans aimer, sans haïr les drapeaux différents,
Partout où l’homme souffre, il me voit dans ses rangs.
Plus une race humaine est vaincue et flétrie,
Plus elle m’est sacrée et devient ma patrie. »


Toussaint Louverture [1850], acte II, scène 4

C’est par cette tirade que, dans sa pièce dramatique, Alphonse de Lamartine peint les combats du « spartacus noir ». Le poète-député qui s’apprête alors à voter la seconde abolition de l’esclavage, en même temps qu’il vit l’histoire, fixe la légende.

Dans une Révolution qui, jusqu’au gouvernement révolutionnaire, a souvent silencié la question coloniale, c’est du côté d’ #Haïti que sourd la revendication d’une égale dignité humaine. La révolte qui naît dans ce pays de Saint-Domingue aux cinq cent mille esclaves se dote d’un chef, Toussaint Louverture.

 
Libérateur d’esclaves ? Politicien cynique et avide de pouvoir ? C’est en raison de l’ambivalence du personnage que se tiendra son procès posthume, celui qu’on lui refusa et qui sera présenté par la FFD – Fédération Francophone de Débat, le 5 octobre prochain, dans le cadre des Rencontres internationales d’éloquence et de débat francophone. Cette instance exceptionnelle sera l’occasion de proposer au public l’examen d’un cas qui ne cesse de faire alterner l’ombre et la lumière.

La lumière ? Celle qui éclaira le monde d’un jour nouveau, portée par un affranchi né dans les fers. L’ombre ? Celle d’un homme qui tarda à soutenir les révoltes d’esclaves, en posséda même, attendant pour se rebeller de se voir refuser l’égalité des droits entre Blancs et hommes libres de couleur.


La lumière ? Ce chef qui unifia l’armée de Saint-Domingue pour arracher l’indépendance d’Haïti qu’il ne verra que depuis sa tombe. L’ombre ? Cet habile manœuvrier qui noua et dénoua les alliances pour parvenir à ses fins, laissa dans leur condition miséreuse les anciens esclaves et promulgua une constitution faite pour lui octroyer tous les pouvoirs.

La lumière ? Cet homme qui combattit vaillamment l’armée française de Bonaparte voulant rétablir l’esclavage. L’ombre ? Cet homme qui capitula, fut déporté et mourut seul dans sa cellule, humilié par ses geôliers et sans jamais avoir pu se défendre.


Il s’agit maintenant de retrouver l’homme dans ce clair-obscur, cet homme peut-être aussi grand que son ombre, celui qui accomplit ce qu’Aimé Césaire qualifia de « piteuse merveille […] lancer un mouvement révolutionnaire à contresens de l’histoire. »

 

 

Procès de Toussaint Louverture

samedi 5 octobre 2024 à 15h30
Sorbonne – Amphithéâtre Oury
1, rue Victor Cousin, Paris 5e

Inscription : https://www.helloasso.com/associations/federation-francophone-de-debat/evenements/proces-de-toussaint-louverture

[Mémoire et Poésie : Lord Byron]

[Mémoire et Poésie : Lord Byron] 1080 1080 Fédération francophone de débat

« Allez donc ! ennemis de son nom ! foule vaine !
Autour de son génie épuisez votre haleine !
Recommencez toujours ! ni trêve, ni remord.
Allez, recommencez, veillez, et sans relâche
Roulez votre rocher, refaites votre tâche,
Envieux ! — Lui poëte, il chante, il rêve, il dort. »

Victor Hugo, Les Feuilles d’automne, « Dédain », dédié à Lord Byron, 1831

Lord Byron, pèlerin de la liberté

En ce 19 avril 2024, nous commémorons le bicentenaire de la mort de Lord Byron. Son nom évoque encore la figure assez convenue du héros romantique, tourmenté par une nostalgie sans objet et admirateur d’un Orient fantasmé. Mais qui se souvient que Byron souhaitait à l’origine devenir un grand orateur ?


Adolescent, le jeune aristocrate se rend pendant ses vacances à la Chambre des Communes afin d’assister aux débats. Sa noble ascendance lui permet de rejoindre quelques années plus tard la Chambre des Lords. Il y fait montre à plusieurs reprises de ses idées libérales, autant dire scandaleuses pour l’époque.


C’est ainsi qu’en 1812, il s’oppose à un projet de loi prévoyant de condamner à la peine de mort les luddites, ces ouvriers détruisant les machines car ils y voyaient la cause de leur misère future. À la tribune, Byron défend tous les opprimés, qu’il s’agisse de ces briseurs de machines ou encore des catholiques irlandais, sévèrement réprimés par la Couronne pour leur foi.


Reprenant la route de l’Orient, il part pour la Grèce qui avait nourri son œuvre et qui va maintenant nourrir sa légende. Solidaire du peuple hellène alors dominé par l’empire ottoman, il investit toute sa force et sa fortune dans le combat pour l’indépendance nationale. Il ne verra toutefois pas les fruits de son engagement ; malade, il meurt à Missolonghi le 19 avril 1824, à l’âge de 36 ans.


De nos jours, une stèle en son honneur s’élève au Jardin des Héros qui rend hommage à tous ceux ayant permis la libération du peuple grec.

 

Samy FELLAH
Secrétaire général de la FFD

Retour sur le procès du Service Public

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RETOUR SUR LE PROCÈS DU SERVICE PUBLIC

Mercredi dernier, comparaissait devant une extraordinaire audience le Service Public. Un procès plein d’humour et de pédagogie pour replacer La Poste au milieu du village.
 
A la barre, les startupeurs en délire, la mèche léchée et le sourire madrée, mènent l’accusation. Parmi eux, René Sens – consultant de « Mac-qui-sait », Fabien Ruissel – PDG de TatolEnergies, Hillary Fink – PDG de BlackShok et Oprah Gmatique – CEO de ERBS Excellence Regency Bullshit School. | YanisseRémiIsmahaneLouiza
 
Pour leur répondre et défendre l’intérêt général, les héroïques résistants et agents du Service Public, avec l’infirmière Lucie Ditté, l’ingénieure Eugénie Eurnucléaire, le salarié de la Sécurité Sociale Ambroise Croisé. | ArianeLucileGuillaumeMario
 
Un procureur à l’humour rare et généreux pour révéler les derniers écueils du Service Public, et un avocat de la défense au ton grave et somptueux ont sanctionné les débats. | AdrienHugo
 
Magistralement enfin, l’orchestique du procès a été rythmée par Théophile, Président du Tribunal.
 
Siégeaient les jurés suivants  :
  • Charlotte GIRARD – Maitresse de conférence en droit public à Université de Nanterre, spécialiste de droit constitutionnel ;
  • Benjamin LEMOINE – chercheur au CNRS en sociologie politique. Médaillé de bronze du CNRS (2018), il a enquêté sur la financiarisation des États à travers le cas de la dette publique et des transactions auxquelles celle-ci donne lieu. Il est l’auteur de l’ouvrage « La démocratie disciplinée par la dette » ;
  • Félix MEGRET – enseignant et doctorant en philosophie à l’université de Nanterre, et membre du bureau du Collectif des Enseignants Chercheurs Précaires de Nanterre (le CECPN) ; 
  • Yasmina KETTAL – infirmière, syndiquée et membre du collectif inter-urgence.
 
Pour connaître, le résultat des délibérations, le film du procès sera partagé sur Youtube. En attendant deux reportages ont été édités par Marianne, L’Humanité et la Gazette des Communes
 
 
La FFD – Fédération Francophone de Débat vous remercie encore d’avoir répondu présent à cet événement organisé en partenariat avec le Collectif Nos services publics et la Mairie du 12e – Paris !
 
 
On ne naît pas orateur, on le devient !
 

CICÉRON 2023

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PRIX CICÉRON : L’ÉLOQUENCE POUR LES LYCÉENS 🏆

Chers orateurs, chères oratrices,
Amoureux du Verbe et du discours, de la Rhétorique et du beau langage,
Dignes héritiers de la tradition de l’Éloquence,


L’édition 2023 du Prix Cicéron est lancée ! Ce concours d’éloquence, dédié aux lycéens, se déroulera en parallèle de la Coupe de France de Débat des Lycées. La finale des deux événements aura lieu en même temps, l’une constituant l’ouverture de l’autre, pour le plus grand plaisir du public !

[LES SÉLECTIONS]

Les sélections du Prix Cicéron auront lieu le 22 Avril,  à 13h , à l’École Normale Supérieure (ENS). 

Les candidats devront traiter un sujet d’Éloquence (au choix entre 5 sujets proposés à l’avance) sans notes en 2min30 à 3min30 maximum (chronomètre autorisé). 

Les 5 sujets proposés (traiter un seul sujet de votre choix, à l’affirmative ou à la négative) : 

1) 𝐷𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑒𝑟𝑖𝑡𝑒 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑒 𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑖𝑒𝑑.
2) 𝐿𝑎 𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑗𝑢𝑠𝑡𝑖𝑐𝑒𝑠.
3) 𝐼𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑙’𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑒.
4) 𝐿’𝑒𝑐𝑜𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒𝑎𝑢𝑥.
5) 𝐿’𝑎𝑚𝑖𝑡𝑖𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑒.


[LE SECOND TOUR]

Pour les candidats sélectionnés, avec notes (maximum 10 mots), face au jury et à un public. 

Un nouveau sujet leur sera attribué 2 heures auparavant avec pour consigne de le traiter en 2min30 à 3min30 maximum (chronomètre autorisé)

[INSCRIPTION GRATUITE MAIS OBLIGATOIRE]

Les inscriptions au Prix Cicéron seront clôturées le 20 avril à 23h59.

Bonne chance à tous !

Souvenez-vous, on ne naît pas orateur, on le devient !

FFD en deuil

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À HERVÉ TEMIME

C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons la disparition d’un ami de la FFD. Maître Hervé Temime laisse à toute une génération l’empreinte de son intelligence, de son humanité et de ses engagements. Nombre de nos anciens se sont vus mettre le pied à l’étrier par l’immense avocat, toujours prompt à s’engager dans les projets associatifs et culturels autour de l’art oratoire et du droit.
 
Hervé Temime était l’un des plus grands ténors du barreau français, il demeurera un modèle pour ses jeunes aspirants.
 
Nos pensées vont à sa famille, ses amis et aux membres de son cabinet.
 
Requiescat in pace.

Programme 2022-2023

Programme 2022-2023 1600 1066 Fédération francophone de débat

Le programme de formation 2022-2023


Les formations de la FFD auront lieu à l’Ecole Nationale Supérieure de Paris aux dates suivantes :

samedi 29 octobre

samedi 17 décembre

samedi 21 janvier

samedi 25 février

samedi 18 mars

samedi 22 avril



ÉDITION 2022

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LA COUPE DE FRANCE DE DÉBAT 2022

La Coupe de France réunissaient  40 équipes. L’heure fatidique du dénouement, il n’en resta plus que 2 !

L’équipe de la Conférence Olivaint croisait le fer avec celle du Bec et de la Plume de Sciences Po Lille. C’est dans la salle du Conseil de l’Hôtel de Ville de Paris que ce duel au sommet avait lieu sur le thème suivant : « Ce gouvernement supprimerait le Président de la République ». 

Au rendez-vous, rhétorique, dialectique et éloquence !

Punchline
Revivez la soirée de débat sur Youtube !

ÉDITION CLIMAT 2021

ÉDITION CLIMAT 2021 1500 742 Fédération francophone de débat

COUPE D’EUROPE DE DÉBAT POUR LE CLIMAT

Après plusieurs mois de débats intensifs sur les questions climatiques, revivez le débat de la finale des sélections françaises. Les associations ont été départagées lundi 4 octobre à la Mairie Paris-Centre.
 
Les Gardes de Sceaux – FFD et Révolte-Toi Lille ont disputé le sujet suivant : « ce gouvernement pense que la croissance est incompatible avec l’écologie dans un mode de production capitaliste ».
 
Un évènement organisé par la Fédération Francophone de Débat en partenariat avec l’ALDA, pour le compte de la Commission Européenne.
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